Salut tout le monde ! Voici SweetCow (oui, la fille qui s’est présentée il y a déjà plusieurs mois de ça .. !). Ayant un peu de temps libre, je me suis dit qu’il serait bon d’écrire mon premier article sur ce blog mais la question était : sur quel jeu ?
Raison ou pas, je pense que ça pourrait être intéressant de se pencher sur des jeux peut-être un peu moins récents (mais pas moins bons pour autant !). Alors mon choix s’est vite porté sur un jeu qui m’a personnellement pas mal marquée, à savoir : Alice : Retour au Pays de la Folie.
Ce jeu d’Electonic Arts développé par Spicy Horse et pour le moins spécial est sorti au cours de l’été 2011 sur Playstation 3 et Xbox 360 et j’avais eu l’occasion de le tester pour la première fois à la Japan Expo. Mon premier avis fut : Wow ! Les graphismes, qui savent être parfois sombres et morbides mais aussi très lumineux et féeriques changeaient vraiment de ce que j’avais pu connaître auparavant. Car oui, vous le savez déjà sûrement, Alice : Retour au Pays de la Folie est le deuxième opus de la licence et en ce qui me concerne, c’est tout bonnement grâce à son prédécesseur que je me suis jetée sur celui-ci. D’après moi, il est presque impossible de parler de ce dernier jeu sans parler d’American McGee’s Alice alors si vous le voulez bien, commençons par le commencement.
American McGee’s Alice est un jeu PC sorti en janvier 2001 (puis en dématérialisé sur PS3 et 360 en 2011) et qui a la particularité, vous vous en doutez, de reprendre le célèbre roman de Lewis Carroll : Alice au Pays des Merveilles. Cependant, ce joli monde des Merveilles empli de fleurs chantantes et petits animaux étranges, découvert par une petite blonde naïve et curieuse est bien loin ! Si vous vous attendez à un jeu niais et enfantin, passez votre chemin ! C’est là que réside tout l’intérêt de cette licence, c’est qu’elle réinterprète totalement l’histoire connue de tous.
D’ailleurs, parlons-en de l’histoire ! Elle se déroule plusieurs années après le voyage de la jeune Alice et nous retrouvons l’héroïne maintenant adolescente et en hôpital psychiatrique. Seule survivante d’un mortel incendie dans la maison familiale, elle a d’abord été internée dans un centre psychiatrique, ayant perdu tout usage de la parole et étant en proie à d’effroyables cauchemars, perdue entre des moments de lucidité et de délires. Alors qu’Alice est en pleine détresse, le Pays des Merveilles revient alors auprès d’elle pour lui demander de l’aide : le monde tout entier est en danger !
Vous voilà donc dans la peau d’Alice et vous vous retrouvez alors dans un monde totalement différent à la fois glauque, malsain et totalement incompréhensible. La grande majorité des personnages ont perdu la tête et vous êtes entraîné dans cette histoire étrange, dérangeante mais tellement additive !
Vous l’aurez compris, c’est un jeu qui se démarque clairement par son histoire et son ambiance très particulière. Seul hic, les graphismes qui sont un peu vieillots (datant de 2001 aussi…) et parfois des petits bugs de collision et de transparence. Enfin, le gameplay peut s’avérer parfois un peu prise de tête. N’étant pas une grande professionnelle du jeu vidéo (surtout il y a 10ans), c’est vrai qu’on peut mettre un peu de temps à s’habituer à la caméra qui n’est franchement pas pratique durant certains combats ou la façon de se déplacer pas très fluide (on a la possibilité d’utiliser les flèches directionnelles ou bien utiliser la souri afin de diriger la caméra tout en appuyant la flèche « tout droit »). Malgré tout, l’histoire et l’univers nous font bien vite oublier ces petits défauts techniques pour nous emporter littéralement.
Venons-en donc maintenant à Alice : Retour au Pays de la Folie où cette fois-ci, il est question de définitivement mettre un terme aux vieux démons d’Alice et qui, tout en reprenant cet univers si particulier, arrive à réparer tous ces petits défauts qui pouvaient embêter certains joueurs en mettant à notre disposition des graphismes vraiment super sympas (bien qu’ils restent assez simples, à l’image du monde déstructuré découvert dans le premier opus) avec une Alice plus travaillée et aussi la possibilité de changer de costumes en fonction des niveaux (chose pas très utile en soit mais qui fait tout de même plaisir), une caméra bien plus pratique, fluide et enfin, le must : un gameplay franchement jouissif ! Nous avons ici un bon jeu de plateforme avec de nouvelles possibilités comme rétrécir aussi souvent qu’on le désir et ainsi pouvoir trouver des passages secrets et des indices ou énigmes écrits sur les murs mais aussi des combats beaucoup plus vivants et réalistes (ceux qui aiment le sang vont être servis…). En fait, Alice dispose de plusieurs armes qu’elle acquière au fur et à mesure de son aventure et que vous pourrez améliorer avec des « dents », trouvées dans les différents mondes et sur les monstres. Entre l’éternel Vorpal Blade (couteau déjà présent dans le premier Alice), la théière (des jets de thé brûlants lancés à distance comme des bombes), le cheval bâton (sorte de grosse massue destinée à massacrer ses ennemis), le moulin à poivre (une mitraillette qui s’avère bien pratique contre les ennemis volants ou trop dangereux au corps à corps) et la bombe à retardement « lapin blanc » (qu’on peut actionner à distance), vous avez le choix ! Et c’est aussi en ça que ce jeu est d’autant plus intéressant, c’est que chaque ennemis est une énigme en soit puisque qu’il y a à chaque fois une façon spécifique de les tuer (par exemple, d’abord les brûler avec le thé puis les achever au couteau…) et c’est au risque de plusieurs points de vie (ici, des roses) que nous découvrons comment s’en charger. Les Monstres sont d’ailleurs tous aussi étranges les uns que les autres, tous en rapport avec de vieux cauchemars de l’héroïne.
Enfin, nous avons aussi la possibilité d’en découvrir plus sur le passé d’Alice en retrouvant tout au long du jeu des brides de ses souvenirs, cachés un peu partout.
Pour faire bref, American McGee’s Alice et Alice : Retour au Pays de la Folie, est un jeu bien différent de tout ce qu’on a pu voir auparavant avec une histoire sombre et glauque où en réalité nous nous retrouvons dans l’esprit torturé d’une Alice qui ne sait plus faire la différence entre rêve et réalité et que nous essayons de sauver de sa détresse psychologique tout en aidant le Pays des Merveilles. Le tout, afin qu’elle puisse enfin quitter cet Asile et affronter définitivement ses démons cachés.
Pour ma part, bien que le premier opus ai quelques défauts, il reste tout de même mon préféré car l’univers est bien plus dépaysant (peut être justement à cause de ces graphismes un peu simples qui augmentent cette idée d’esprit déstructuré sans aucune logique ?) mais c’est sûrement parce que c’est le premier que j’ai pu découvrir et que c’est celui qui m’avait le plus étonnée…
Dans tous les cas, c’est un jeu à essayer, à coup sûr !