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[Test] Fahrenheit


New York, 27 Janvier à 00h01, la ville subit de plein fouet une tempête de neige, tempête qui n’a cessé de prendre de l’ampleur au fil des jours.
Durant cette nuit, parmi les milliers d’événement ayant lieu dans la ville qui ne dort jamais, l’un d’entre eux se démarque des autres.
Doc’s Dinner, petit restaurant, petit, banal, le genre d’endroit typique du cliché américain, mais cette nuit là rien ne fut normal…

La scène se passe dans les toilettes de ce restaurant, un homme en train de satisfaire ses besoins, un autre caché dans les toilettes, regardant le vide, se taillant des inscriptions sur les avants bras, se lève, avance doucement vers l’homme, titubant mais l’atteignant finalement en lui assénant 3 coups de couteaux, un meurtre vient d’être commis…
Vous êtes Lucas Kane, homme sans grandes histoires, qui devient d’un instant à l’autre meurtrier sans avoir eu l’intention de tuer, comme possédé par quelque chose ou quelqu’un.
S’ensuit alors une véritable course contre la montre pour vous échapper de ces toilettes et la toute l’essence du jeu va être révélé, car en effet à l’instar d’Heavy Rain (Le jeu provient du même développeur, Quantic Dream) chaque action que vous faites débouche sur une conséquence ; par exemple si après le meurtre vous partez sans cacher le corps, sans nettoyez vos bras et vêtements remplis de sang, Lucas sortira de la salle en panique et bousculant la serveuse qui remarquera alors que quelque chose de grave s’est produit.
Si au contraire, vous avez caché l’arme du crime, nettoyer les traces de sang et dissimuler le corps, une sortie plus douce et plus « normale » pourra être envisagé et les soupçons ne seront pas éveillés.
C’est ce soucis de la narration et des choix qui a bercé le jeu de Quantic Dream à tel point qu’on est happé par le récit est qu’on s’attache au final à Lucas et à son devenir.
Mais vous contrôlerez également l’autre camp, la Police, est ferait tout pour essayer de mettre la main sur le meurtrier du restaurant, s’ensuit alors un jeu du chat et de la souris qui vous tiraille entre Lucas et Carla Valenti et Tyler Miles tout deux flics et enquêtant sur l’affaire du meurtre.

Concernant les graphismes, on se retrouve sur un jeu datant de 2005 sortis sur PS2, Xbox et PC, ne vous attendez donc pas à en prendre plein la vue néanmoins ce n’est pas un désastre complet, on arrive à deviner les expressions faciales des personnages et les décors sont assez travaillés sans gros soucis quand au texture même si les animations, jeu datant oblige, sont parfois un peu saccadé et bizarre.
Mais ce n’est pas choquant car la direction artistique et le level design du jeu s’apparente vraiment à la réalité avec un gros efforts de fait sur l’agencement des appartements, à noter qu’il y à beaucoup d’éléments interactifs comme les frigos, placards etc..
Une jauge mettant en avant l’état psychologique du personnage est également présente, certaines actions entrainant l’augmentation de celle-ci ou au contraire, la diminue.
L’impact de est cependant assez moindre, mis à part si celle-i atteint 0 synonyme d’un Game Over
Les musiques sont très bonnes dans un ton assez mélancolique mais vraiment prenant et certaines vous resteront en tête un bon moment !
L’usage du Split Screen (A la manière de 24heures chrono) est beaucoup utilisés, ce procédé étant utilisés pour voir la même scènes sous plusieurs angles mais aussi pour distinguer ce qui se passe autour de vous et vous donnez une idée de ce qui va pouvoir se passer par la suite si, par exemple, vous restez trop longtemps dans les toilettes du restaurant…

Pour le gameplay, on se retrouve avec des commandes assez simples, vous n’utiliserez quasiment jamais les boutons, tout ce fait avec les analogues, celui de gauche permettant de se mouvoir et celui de droite permettant d’effectuer les actions.
Une idée tellement simple mais qui évite de s’embrouiller avec tout les boutons différents qu’il pourrait y avoir pour ce genre de jeu.
Et concernant les phases un peu plus musclé, un peu plus actions vous aurez le droit à des QTE (Devoir appuyer sur le bouton au bon moment) se basant sur le même principe d’analogue mais en suivant une sorte de chorégraphie instauré par des couleurs.
Deux cercles se forment sur l’écran de 4 couleurs différentes représentant les 4 axes et les couleurs indiqués sur le cercle à gauche doivent être effectué avec le joystick gauche et à contrario ceux à droite avec l’analogue droit.
Ou encore le jeu vous demandera parfois d’alterner entre l’appui des 2 gâchettes, exercice qui s’avérera souvent assez physique !

En conclusion ce jeu à, selon moi, instauré les bases de ce qu’a été Heavy Rain, une histoire prenante et rythmé qui vous implique dans chaque choix et chaque action du personnage et permet de façonner le jeu à l’image que vous avez de celui-ci.
Avec un gameplay simple, efficace mais parfois exigeant et une interactivité quasi révolutionnaire pour l’époque, ce Fahrenheit est un très grand cru de la cuvée Quantic Dream et à tout ceux cherchant un jeu sortant des sentiers battu et pour les fans d’Heavy Rain, ce Fahrenheit est fait pour vous !

Par Kevryu

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