Attendu comme la vraie entrée dans la Next Gen de Square Enix, Forspoken nous parvient en cette fin Janvier pour nous montrer ce qu’il a dans le ventre.
Alors vraie révolution ou pétard mouillé ? C’est ce que l’on va voir tout de suite.
La création de Forspoken a été confiée à Luminous Production, le studio interne de Square Enix à qui l’on doit Final Fantasy XV et pour cause, les deux jeux utilisent le même moteur graphique.
Vous contrôlez Frey, une New-Yorkaise vivant seule presque comme une SDF, désirant refaire sa vie en fuyant son quotidien.
Seulement les choses ne vont bien sûr pas se passer comme prévu.
Frey sera transportée dans un monde totalement fantaisiste du nom d’Athia accompagné d’un bracelet lui parlant, à la manière du Grimoire Weiss dans Nier par exemple.
Autant vous le dire tout de suite, il m’a été très difficile de rentrer dans le jeu, que ce soit par l’écriture des personnages ou de la narration du titre qui donne un peu trop cet aspect d’américanisation venant d’un studio japonais.
Cela semble surfait et surjoué, ce qui est assez dommageable tant l’héroïne en dégage de l’antipathie.
Bref vous l’aurez compris Forspoken ne brille pas par son écriture mais n’excelle pas non plus dans son open world qui regroupe toutes les carences de ce type de jeu selon moi.
Le monde s’avère assez vide et terne, il manque clairement de vie et ne se contente que de proposer des “quêtes” annexes sans grand intérêt représenté par des points d’intérêts sur votre carte. Bien que j’espérais trouver un peu d’intérêt dans la chasse de ces points, on ne se retrouve confronté au final à.. et bien pas grand-chose en réalité.
Des spots photos, des animaux à adopter, des points de pouvoir, rien qui ne transcenderait l’univers du titre.
Point positif, le parkour est dynamique, fluide et s’améliore encore par la suite de votre aventure.
Côté gameplay, c’est assez brouillon.
Malgré le déluge visuel que procure le jeu, la navigation s’avère assez brouillon selon moi.
Comprenez que vos magies sont séparées en plusieurs catégories accessibles via une roue des compétences activable en plein combat à la manière de The Witcher 3.
Là où The Witcher 3 ne proposait que quelques sorts, on se retrouve dans Forspoken avec plus d’une dizaine de sorts à effets variés dans ce menu radial ce qui surcharge clairement l’interface et hache le rythme des combats, vraiment dommage.
Vous pourrez débloquer de nouveaux types d’éléments de sorts au fur et à mesure de votre progression.
Graphiquement le jeu est assez terne, la direction artistique reflète l’univers du jeu, terne et morne. C’est vraiment dommage
Comptez environ 15h pour terminer l’Histoire principale, le double au moins pour faire les activités annexes.
Forspoken est une déception
Le titre s’enferme dans une routine désolante empêchant de profiter pleinement son potentiel.
Même si techniquement le jeu s’en sort avec les honneurs et ces temps de chargement quasi instantanés, le reste tombe à plat de par l’écriture de sa narration et de ses personnages.
Je n’ai clairement pas accroché au jeu et je ne peux malheureusement pas vous le recommander au prix fort.